Nos valeurs

Nous n’avons pas choisi la facilité parce que nous avons une certaine
idée, je dirais même une certaine philosophie de la coopération.
Ce n’est pas à nous d’apporter avec notre argent, des projets tout
faits, qui correspondent peut-être à l’idée que nous nous faisons des besoins
des Burkinabés. Ces projets seront acceptés (qui refuserait ce qu’on lui
donne quand on a tant de besoins) mais ils auront du mal à se mettre en
place, confrontés à une réalité, à une culture qui n’est pas la nôtre ; et, en
périclitant, ils deviendront source d’incompréhension, voire de conflits.
Nous voulons que nos amis burkinabés soient à l’origine des projets,
mais que ces projets soient en accord avec les besoins réels du pays.

Jacques MILVILLE
Assemblée générale de novembre 1998.